Chloé, une adolescente de 14 ans disparue en mars 2025, a été retrouvée saine et sauve à Toulouse le 12 décembre dernier. C’est une lueur d'espoir pour sa famille, mais des zones d'ombre demeurent sur les neuf mois de son absence.
La jeune fille avait fugué une première fois en mars, puis déclarée victime de viol par deux hommes. Après avoir été retrouvée deux semaines plus tard, elle avait été soumise à des examens médicaux pour identifier les suspects. Cependant, elle a décidé de fuguer à nouveau début avril et n'a pas donné de nouvelles jusqu'à son retour.
Les parents de Chloé, très inquiets, avaient tout essayé pour la retrouver, y compris la recherche sur des sites d'escorts, alimentant ainsi des rumeurs préoccupantes. Le 12 décembre, les autorités ont interpellé l'ex-compagnon de la jeune fille, âgé de 25 ans, soupçonné de viol. À son arrestation à Limoges, cet homme a nié les allégations tout en affirmant avoir gardé contact avec Chloé.
Selon des sources de La Dépêche, une autre interpellation a également eu lieu à Toulouse. Les enquêteurs ont pu localiser Chloé grâce à un téléphone portable retrouvé chez l'un des suspects, menant à son identification dans un appartement d’un immeuble toulousain. Actuellement, elle vit avec sa grand-mère après avoir été examinée médicalement.
Dans le cadre de l'enquête, les deux hommes ont été placés en détention provisoire. Chloé, de son côté, affirme qu’elle n’a pas été forcée à se prostituer. Les détails concernant son expérience durant ces mois reste flous, et bien qu'elle n’ait pas encore donné sa version des faits, l'enquête se poursuit dans le cadre d'une commission rogatoire.
Les expert(e)s en psychologie s’inquiètent de l’impact psychologique de cette épreuve sur la jeune fille. « Après une telle expérience, il est crucial de lui offrir un espace sûr pour parler de son vécu quand elle se sentira prête », a déclaré un psychologue contacté par nos soins.







