Dans un événement troublant, un ferry de croisière, le Fantastic, qui appartient à la compagnie italienne GNV, a été le théâtre d'une enquête de cybersécurité après qu'un citoyen letton ait été arrêté à Paris. Ce navire, capable d'accueillir plus de 2 000 passagers, a été soumis à un examen minutieux suite à un renseignement concernant une potentielle prise de contrôle à distance de ses systèmes embarqués.
Les autorités italiennes ont alerté leurs homologues français sur la possibilité que le système informatique du ferry ait été infiltré par un logiciel malveillant connu sous le nom de RAT (Remote Access Tool). Ce type de logiciel permettrait à un hacker d'accéder à distance aux systèmes du navire, posant ainsi un risque considérable pour la sécurité des passagers.
Le procureur de Paris a confirmé que l'individu a été mis en examen et placé en détention provisoire. Selon une source proche de l'enquête, ces préoccupations sont partagées au niveau européen, les autorités de plusieurs pays surveillant de près les menaces cybernétiques dans le secteur maritime.
Jean-Marc Dupuy, expert en cybersécurité, explique : "L'importance de sécuriser les systèmes informatiques des navires ne peut être sous-estimée. Une cyberattaque pourrait avoir des conséquences catastrophiques, tant pour la sécurité des passagers que pour l'environnement marin." Cela souligne la nécessité croissante de renforcer les protocoles de sécurité maritime.
Cette affaire rappelle que le cyberterrorisme est devenu une menace proactive qui nécessite une vigilance accrue de la part des autorités maritimes et des compagnies de transport. Paris et Rome collaborent étroitement pour assurer la sécurité sur les voies maritimes, comme le souligne le rapport du Monde.







