Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a lancé un appel pressant aux gouvernements occidentaux pour qu'ils intensifient leur lutte contre l'antisémitisme, à la suite de l'attentat tragique survenu à Sydney qui a fait quinze victimes et en a blessé quarante-deux autres.
Dans un message vidéo publié après la fête juive de Hanoukka, Nétanyahou a déclaré : « Il est impératif que ces gouvernements prennent des mesures concrètes pour garantir la sécurité des communautés juives partout dans le monde. » Il a également exprimé son inquiétude face à une montée soudaine de violences anti-juives, appelant les dirigeants à agir immédiatement.
Le drame a eu lieu dimanche soir lorsque deux hommes, un père et son fils, ont ouvert le feu sur une célébration à Bondi Beach. Les autorités australiennes ont rapidement qualifié cet acte de « terroriste », affirmant qu'il visait à créer un climat de peur au sein de la communauté juive, en lien avec des infections idéologiques dont le groupe jihadiste État islamique est connu pour être responsable.
Cette attaque a ravivé des souvenirs douloureux en Israël, notamment la violente offensive du 7 octobre 2023 par le Hamas. De nombreux experts s'accordent à dire que de telles violences sont alimentées par un climat de haine croissant envers les Juifs, exacerbée par des déclarations et actions politiques dans plusieurs pays. À ce sujet, un politologue israélien a noté : « Les gestes symboliques, comme la reconnaissance de l’Etat palestinien, peuvent parfois aggraver les tensions, surtout en période de fragilité. »
Nétanyahou a également critiqué l'Australie pour ses choix politiques récents, soutenant que l'annonce de la reconnaissance de l'État palestinien a « jeté de l'huile sur le feu de l'antisémitisme ». Il a révélé avoir déjà exprimé ses préoccupations à son homologue australien, Anthony Albanese, dans une lettre envoyée trois mois auparavant.
Alors que cet événement tragique secoue la communauté juive et fait ressurgir des tensions anciennes, l'importance de la solidarité internationale s'avère plus cruciale que jamais. Comme le souligne une analyse récente, Le Monde note que « la protection des minorités face à la violence devient une question de sécurité nationale pour de nombreux pays ».







