Le 9 juillet 2025, un tragique événement a secoué Saint-Médard-d’Eyrans, près de Bordeaux, lorsque le corps d'un septuagénaire a été retrouvé sur la bande d’arrêt d’urgence de l’autoroute A62. Après les premiers secours, il a été déclaré mort, suscitant l'interrogation des enquêteurs, qui ont rapidement soupçonné que sa mort ne relevait pas d'un accident.
Cinq mois plus tard, les gendarmes ont réussi à établir un lien entre la victime et son fils, un homme dans la quarantaine, vivant marginalement et souffrant de graves troubles psychiatriques. Ce dernier a été arrêté au Pays basque, où il résidait, et mis en examen pour homicide après avoir été placé en garde à vue à Bordeaux. Selon les déclarations des enquêteurs, l'individu aurait nié toute implication dans les faits, avançant plutôt qu'il avait été attaqué par des hommes armés alors qu'il circulait avec son père.
Cette version des événements a suscité le scepticisme des policiers de la Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS), qui ont noté de nombreuses incohérences dans son récit. Les experts soulignent que les troubles mentaux de cet homme pourraient avoir joué un rôle dans cette tragédie familiale, mais que cela ne minimise en rien la gravité des actes dont il est accusé.
Chez les proches de la victime, le choc est immense. Un voisin a déclaré à Le Monde: "C'est quelqu'un de bien, et cela ne devait pas finir comme ça. Une famille brisée, c'est d'une tristesse sans nom". La communauté se questionne sur les causes profondes de ce drame, alors que la santé mentale reste un sujet tabou en France.
Ce fait divers interpelle également les spécialistes, qui insistent sur l'importance d’un suivi adéquat pour les individus souffrant de troubles mentaux. Selon un psychiatre local, "le manque de soutien dans ces situations peut entraîner des tragédies que nous ne pouvons plus ignorer".
Alors que l’enquête se poursuit, la famille de la victime espère des réponses et la justice face à ce terrible événement. Cette affaire sera certainement suivie de près, tant par les médias que par le public, alors que des questions sur la santé mentale et les dynamiques familiales demeurent en toile de fond.







