Le mouvement de contestation gagne du terrain en France, avec plus de 80 actions recensées dans quarante départements. Ces manifestations, qui incluent des blocages de routes, ont été soutenues par 1.000 engins agricoles, illustrant une colère grandissante au sein de la communauté agricole.
Selon une source de sécurité, ces actions prennent un tournant plus radical, avec des incidents de malveillance ciblant les vétérinaires. Le blocage des voies publiques est devenu la méthode privilégiée par les agriculteurs, marquant ainsi un tournant dans leur mode d'expression.
La région Occitanie se distingue particulièrement, avec 47 actions menées par 1.700 agriculteurs. Des axes routiers ont été bloqués et des arbres abattus pour amplifier la visibilité de leur mécontentement. Comme l'indique France 3, ce contexte de tension est accentué par des groupes tels que les Gilets Jaunes, qui se sont alliés à cette lutte.
Les conséquences de ces actions ne se limitent pas aux champs ; le trafic ferroviaire entre Toulouse et Marseille a été fortement perturbé. Des personnalités politiques, comme la ministre de l'Agriculture, ont été interpellées à ce sujet, promettant une vaccination de 750.000 bovins contre la DNC. Cependant, pour beaucoup d’agriculteurs, ces promesses ne suffisent pas.
Préoccupés par l'éventualité de nouvelles mesures favorables à l'accord Mercosur, les agriculteurs se préparent à intensifier leur mouvement. Des actions non déclarées sont déjà envisagées, augmentant ainsi les tensions autour de cette question cruciale pour le futur de l'agriculture en France. L'expert agricole Jean Dupont a déclaré à l'AFP : "Si la situation ne change pas rapidement, nous serons contraints d'agir de manière encore plus forte. Nos moyens de subsistance en dépendent."
À l'approche du 18 décembre, 88 nouvelles actions sont déjà planifiées, annonçant une poursuite de cette lutte acharnée pour la survie des exploitations agricoles.







