Le Maroc a été le théâtre de pluies diluviennes dans la nuit du 14 au 15 décembre, causant des inondations catastrophiques dans la ville côtière de Safi. Le bilan tragique s'élève à 37 victimes, faisant de ces événements les pires inondations de la dernière décennie.
Des images poignantes montrent une femme accrochée désespérément à un mur, luttant contre les flots impitoyables. Plusieurs passants se précipitent pour l’aider, lui tendant une corde et tentant de la rassurer. Ce récit est partagé par une femme qui se remémore: "J'ai échappé belle, mais mon gendre a été emporté par le torrent".
Les orages violents qui ont frappé Safi ont généré entre 60 et 80 millimètres d'eau en l'espace de quelques heures, entraînant des débordements catastrophiques des rivières, selon les précisions de Pierre Huat, un météorologue de Weather Solutions. "Dans une région semi-désertique, une telle quantité d'eau en si peu de temps est source d'inondations dramatiques".
Au matin du 15 décembre, les habitants découvraient l'étendue des ravages. Nezha El Maghraoui, sinistrée, a déclaré: "J'ai perdu tous mes vêtements. Heureusement, ma voisine m’en a prêté". Les autorités s'efforcent d'apporter une aide aux victimes, alors que plusieurs villes du pays sont placées en état d'alerte.
Cette catastrophe soulève des interrogations sur la gestion des infrastructures face à des intempéries de plus en plus fréquentes. Selon de nombreux experts, l’urgence climatique pourrait aggraver ce type d'événements, rendant nécessaire une réévaluation des systèmes de drainage dans des zones urbaines vulnérables. Les journalistes de Franceinfo rapportent également que des mesures préventives sont discutées pour éviter de telles tragédies à l’avenir.







