Narges Mohammadi, militante iranienne et lauréate du prix Nobel de la paix en 2023, fait face à une situation critique après son arrestation récente à Mashad, où elle a été interpellée alors qu'elle prenait la parole en hommage à l'avocat Khosrow Alikordi, décedé récemment. Sa famille a rapporté qu'elle avait subi des violences policières, notamment des coups de matraque, lors de son interpellation.
Des membres de sa famille, notamment son frère Hamid, vivant en Norvège, ont indiqué qu’elle souffre d’ecchymoses sur le cou et le visage. Ils ont tenté de convaincre les autorités de permettre un examen médical indépendant, mais leur demande a été catégoriquement refusée. En contact avec sa famille, Narges a raconté avoir reçu des coups répétés à la tête et au cou, un état décrit comme alarmant par son comité de soutien.
Les inquiétudes concernant son bien-être physique sont partagées par son mari, Taghi Rahmani, qui vit actuellement à Paris. Amnesty International s'est également élevée contre le traitement réservé à Narges, soulignant des allégations de torture et de mauvais traitements infligés par les forces de sécurité durant son arrestation.
Ce refus d'examen médical soulève des questions sur le cadre des droits humains en Iran et la manière dont le gouvernement traite les dissidents. Les experts en droits humains avertissent que la situation de Mohammadi pourrait s'aggraver sans intervention internationale. Le soutien croissant de la communauté internationale pourrait jouer un rôle crucial dans les jours à venir, alors que des appels à sa libération continuent de se faire entendre.
Alors que les tensions en Iran persistent, le cas de Narges Mohammadi met en lumière les défis auxquels sont confrontés ceux qui osent s'opposer au régime. Les regards du monde entier sont tournés vers les autorités iraniennes, dans l'attente d'un changement significatif.







