Alors que les festivités de la nouvelle année approchent, une annonce inquiétante émanant de la préfecture de l'Hérault vient frapper la filière conchylicole. En raison de la détection de norovirus dans les eaux de l'étang de Thau, la récolte et la vente des huîtres, moules et palourdes de cette zone sont désormais suspendues.
Cette mesure, entrée en vigueur après « plusieurs cas de toxi-infections alimentaires collectives » liés à la consommation de coquillages, soulève de vives inquiétudes parmi les professionnels du secteur. D'après les autorités, le lien épidémiologique observé serait vraisemblablement attribuable à des intempéries récentes, qui ont entraîné une contamination des eaux de l'étang. Les pluies torrentielles de mi-décembre sont signalées comme étant à l'origine des crues exceptionnelles dans la région, notamment à Agde, où le niveau du fleuve Hérault a grimpé à des niveaux records depuis 1997.
Bien que ce coup dur pour la filière coïncide avec la période des fêtes, il est important de noter que les coquillages ramassés avant le 19 décembre 2025, ou en provenance d'autres régions, échappent à cette restriction. La préfecture a assuré que les zones de production rouvriront dès que les conditions sanitaires le permettront.
La lagune de Thau, s'étendant sur 7 000 hectares et abritant 10% de la production nationale d'huîtres, est non seulement un écosystème unique mais aussi un moteur économique vital pour la région, supportant environ 3 000 emplois. Les experts soulignent l'importance de contribuer à la protection de cette ressource pour éviter de futures crises. Une analyse des tendances météorologiques et environnementales pourrait aider à anticiper de tels événements. Comme le souligne l'un des spécialistes de l'environnement, les « mesures préventives sont cruciales pour assurer la sécurité des consommateurs et la durabilité de l'industrie conchylicole ».
Pour plus d'informations, suivez les recommandations des autorités sanitaires et restez informés des prochaines annonces concernant la réouverture des zones de production. Nécessaire pour la sécurité publique, ces mesures urgentes ne doivent pas être prises à la légère.







