Le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, a partagé des informations clés mardi 30 décembre dans le journal de 20 heures concernant les dispositifs de sécurité mis en place pour le réveillon de la Saint-Sylvestre. Alors que les festivités se préparent, il insiste sur une approche en matière de sécurité où la tolérance zéro vis-à-vis de toute forme de violence ou de dégradation est primordiale.
Préparatifs pour une soirée sous haute surveillance
« Avec des millions de Français qui se réunissent pour célébrer le passage à la nouvelle année, il est essentiel de s'assurer que tout se passe bien », déclare Nuñez. En effet, un impressionnant dispositif sera déployé, incluant 80 000 policiers et gendarmes à travers le pays, dont 10 000 exclusivement pour Paris et sa métropole. Ce plan vise à sécuriser non seulement les événements dans les grandes villes, mais également à contrer les velléités de violences urbaines qui peuvent survenir dans certains quartiers.
Une tolérance zéro face aux violences
« La tolérance zéro signifie que nous ne laisserons aucune forme de violence passer sans réaction. Les préfets ont reçu des instructions strictes pour agir immédiatement en cas de dégradations ou d'agressions », a précisé le ministre. Malgré ces mesures, une réalité persiste : chaque début d'année, un nombre considérable de voitures sont incendiées, une situation devenue presque routine de plus en plus préoccupante.
Cette année encore, Nuñez admet que des incidents sont à prévoir. « Nous faisons face à des individus qui pourraient tenter de créer des troubles. Notre dispositif sera particulièrement actif durant les festivités sur les Champs-Élysées et dans d'autres grands rassemblements », a-t-il ajouté, en soulignant que les forces de l’ordre interviendront sans relâche pour maintenir l’ordre. Des précédents récents, notamment lors des célébrations de la Coupe d'Afrique des Nations, montrent une capacité d'intervention rapide et proactive de la police face aux débordements.
Gestion souple des mouvements sociaux
Lors de l'interview, la discussion s'est également tournée vers les manifestations des agriculteurs, survenues récemment dans des régions comme Auch. Les tensions se cristallisent surtout autour de l'usage de la force par les autorités, ce qui suscite un débat dans l'opinion publique. Des images choquantes de confrontations entre agriculteurs et policiers ont circulé, provoquant une onde de choc. Concernant la réaction de la police, Nuñez a déclaré : « Chaque situation est unique, et nous tentons toujours d’éviter les dégradations par le dialogue. »
Si les réunions avec les agriculteurs sont souvent constructives, il a été souligné que des blocages ne seraient pas tolérés, surtout en période de forte affluence routière. En citant des travaux nécessaires pour modifier les lois sur l'usage des drogues, Nuñez a aussi mis en lumière la montée en flèche de l’utilisation du protoxyde d’azote par les jeunes, promettant des mesures législatives pour réguler ce phénomène. Comme le souligne le rapport du Le Monde, « cette problématique ne peut être ignorée, une action rapide est nécessaire pour sauvegarder la sécurité des jeunes et de la communauté en général ».







