Le Canada, le Danemark, la Finlande, l'Islande, le Japon, la Norvège, la Suède et la Suisse se joignent à la France et au Royaume-Uni pour dénoncer la situation à Gaza, décrite comme "catastrophique". Dans un communiqué publié ce 30 décembre, ces pays ont exprimé leur profonde inquiétude concernant la dégradation des conditions humanitaires, bien que des améliorations aient été observées récemment.
Les ministres des Affaires étrangères des dix nations ont souligné que, malgré la fin de la famine selon l'ONU, "l'insécurité alimentaire reste critique". Près de 2,2 millions d'habitants vivent dans des conditions difficiles, avec "1,3 million de personnes qui ont toujours désespérément besoin d'un abri". De plus, plus de la moitié des établissements de santé n'opèrent qu'en partie, laissant la majorité de la population confrontée à des "niveaux élevés d'insécurité alimentaire aiguë".
Les ministres demandent instamment aux autorités israéliennes d'"assurer un accès efficace" à l'aide humanitaire et de permettre aux ONG internationales de travailler dans un cadre prévisible. Cependant, Israël a mis en place des mesures strictes pour l'enregistrement, rendant la situation des ONG extrêmement incertaine. L'échéance du 31 décembre pourrait mener à des fermetures qui, selon les experts, porteraient un coup dur à la population locale. Un rapport du Guardian indique que l'arrêt des opérations des ONG pourrait entraîner la fermeture de "un établissement de santé sur trois à Gaza".
Face à cette crise, des experts comme Dr. Rami Abdurrahman, un consultant en santé publique, ont averti que "la situation s'aggrave chaque jour, et des mesures immédiates sont nécessaires pour éviter une catastrophe humanitaire sans précédent". La nécessité d'une action internationale est ainsi mise en avant, avec un appel à une coopération plus étroite entre les nations pour garantir la sécurité et le bien-être des habitants de Gaza.







