Le 21 décembre 2025 a marqué le début d'une affaire tragique à Nîmes. Salah Bouabdallah, un psychologue reconnu, a été retrouvé mort dans son jardin, suscitant l'inquiétude de ses proches. Son fils de 27 ans, récemment mis en examen, a avoué être l'auteur de ce meurtre lors d'une altercation familiale, comme l'indique le parquet de Nîmes.
Le jour de son aveu, le fils, jusqu'alors inconnu des services de police, s'est présenté au commissariat afin de confesser le crime. Sa déclaration a révélé que son père était mort suite à des coups portés lors d'une dispute, marquant un profond déchirement au sein de leur cellule familiale. Les mots de la procureure ont été clairs : "Il a dissimulé la dépouille de la victime dans leur jardin".
Le corps découvert dans l'arrière-jardin
Le samedi précédent cette confession, une mobilisation des proches de Salah Bouabdallah avait été organisée. La détresse de sa fille était palpable alors qu'elle implorait l'aide de la communauté : "Sa disparition est très inquiétante. Nous n'avons aucune nouvelle." Dans une tournure tragique des événements, le corps a été découvert sur les indications du fils, enterré à même le sol dans le jardin.
L’autopsie a confirmé que la victime était décédée des suites de violences, et des sources proche de l'enquête rapportent qu'il était également fiché S, ayant anticipé un jugement pour apologie du terrorisme. Cette sombre actualité a relancé des discussions autour de la santé mentale et des conflits familiaux, comme l’a souligné le psychologue Didier Sébastien : "Des tensions latentes peuvent parfois exploser dans des contextes familiers."
La présence d'antécédents judiciaires chez la victime a également éveillé des interrogations sur les systèmes de surveillance et de soutien offerts aux personnes en difficulté. Pendant ce temps, le fils, en détention provisoire, devra faire face aux conséquences de ses actes, alors que l'enquête se poursuit sur ce drame familial déchirant.







