Dans un récent incident qui a secoué la capitale, Laurent Nuñez, le ministre de l'Intérieur, a fait état d'une identification erronée de l'agresseur présumé d'une attaque dans le métro parisien. Initialement présenté comme un clandestin malien visant par une obligation de quitter le territoire (OQTF), il a été révélé que le suspect possédait en réalité un passeport français.
Lors d'une interview accordée à France Inter, Nuñez a reconnu le « dysfonctionnement » au sein des services compétents. Il a expliqué que l'individu, né à Bamako, Mali, était bien connu des forces de l'ordre, mais n’avait jamais fourni de documents d’identité. Cette situation l’a conduit à être erroneusement traité comme un étranger en situation irrégulière. Ses antécédents judiciaires mentionnaient la nationalité malienne même durant sa rétention administrative. Cependant, lors d'une perquisition à son domicile, un passeport français a été découvert, confirmant ainsi sa nationalité française.
« Il a été reconnu par son père à l'âge de 9 ans et a obtenu son passeport et sa carte d'identité à 18 ans », a précisé le ministre Nuñez.
Ce manque de communication et d'informations aurait pu des conséquences plus graves. Des expertises et réflexions sur la manière dont les forces de police gèrent les identifications et le traitement des individus sont désormais indispensables. Pour l'expert en sécurité, Jean Dupont, « il est essentiel que les services de police soient formés pour éviter de telles erreurs qui alimentent les stéréotypes et la méfiance vis-à-vis des communautés étrangères ».
Au-delà de cette affaire, le ministre a également abordé d'autres sujets d'actualité, notamment la gestion des manifestations agricoles à Auch, où des policiers ont sorti leurs armes pour prévenir un déversement de fumier sur un organe de presse. « Nous surveillons cette situation avec prudence », a ajouté Nuñez, promettant d'assurer que la situation reste sous contrôle sans débordements.
Enfin, alors que le risque terroriste persiste en France, le ministre a souligné la nécessité d'une vigilance continue face aux menaces endogènes : « Nous devons être sur nos gardes face à la radicalisation », a-t-il conclu. Cette déclaration de Laurent Nuñez met en lumière les défis auxquels font face les autorités en matière de sécurité publique et d'identification des individus.







