Dans un développement marquant de la saga de l’autoroute A69 reliant Castres à Toulouse, le collectif La Voie est Libre a annoncé son intention de se pourvoir en cassation auprès du Conseil d'État. Ce recours fait suite à la décision de la cour administrative d'appel de Toulouse, qui a validé le chantier, provoquant la colère de nombreux écologistes et riverains. Ces derniers se disent "confiants" dans l’issue de la prochaine décision judiciaire.
La porte-parole du collectif a exprimé son mécontentement face au jugement en déclarant : "Nous voulons croire en une justice forte et nous continuerons à dénoncer ce projet que nous jugeons inutile et destructeur jusqu'à son annulation." Ce sentiment a été partagé par plusieurs experts environnementaux qui estiment que le projet aurait des conséquences néfastes sur la biodiversité de la région.
En effet, la cour a rétabli les autorisations environnementales après une audience déroulée le 11 décembre 2025, permettant ainsi aux travaux de se poursuivre. Certains critique cette décision, arguant que l’impact écologique n’a pas été suffisamment pris en compte. Le Monde a rapporté des déclarations d'ecologistes qui continuent de faire pression pour que des études d'impact soient réalisées en profondeur.
Dans son communiqué, le collectif a évoqué la nécessité de défendre des alternatives de transport plus durables, comme le développement du ferroviaire. Ils ont également prévu d’organiser une conférence de presse dans la ville de Toulouse, pointant du doigt les failles de ce projet jugé, selon eux, comme un affront à la transition écologique.
Alors que le débat sur la nécessité d'une telle infrastructure se poursuit au sein de la population, la tension entre pro et anti A69 s'intensifie, témoignant d’un conflit public inévitable autour des infrastructures de transport en France.







