À l’approche des festivités du Nouvel An, l’association Prévention Routière alerte sur un phénomène préoccupant : un Français sur quatre a déjà été témoin d’un conducteur ivre sur la route le soir du 31 décembre. Sur Twitter, des témoignages affluent, révélant que deux tiers des personnes interrogées proposent de dangereuses stratégies pour éviter un accident.
L’alcool est le principal coupable, représentant la deuxième cause de mortalité sur les routes, juste derrière la vitesse. Les méthodes traditionnelles pour réduire les risques incluent l’attente, boire de l’eau ou grignoter. Cependant, des attitudes plus insidieuses persistent, comme le confie Charles, un jeune fêtard qui se rendra à Montpellier : "On tente de contourner les contrôles en passant par des 'routes 4 grammes', des petites routes connues de tous pour éviter les policiers.".
Cependant, il reconnaît l’absurdité et le danger de sa méthode : "Prendre le volant après quelques verres restés au fond reste une décision fatale." Des études récentes montrent qu’environ 30 % des accidents mortels en France sont liés à une consommation excessive d’alcool.
D’un autre côté, Térence, également présent lors du Nouvel An, admet sa stratégie personnelle : "Quand je sors, je suis le seul à conduire. Je fais donc le choix de rouler lentement." Mais cette méthode ne garantit pas la sécurité. Sophie Saintin, déléguée générale de Prévention Routière, souligne : "Il faut savoir qu’attendre une heure ne suffit pas à éliminer l’alcool dans le sang. Pour rentrer en toute sécurité, optez pour un SAM (Serveur d'Alcool Modéré), un capitaine de soirée, ou utilisez un éthylotest pour vérifier votre sobriété." Une préconisation judicieusement relayée par le ministère de l’Intérieur, qui redoublent d’efforts chaque année pour sensibiliser les automobilistes aux dangers de l’alcool au volant.
Une campagne forte de prévention recouvre tout le territoire, avec des milliers de policiers déployés dans le cadre d’opérations de sécurité routière. Comme l’a récemment déclaré le ministre Gérald Darmanin, "la sécurité sur nos routes est une priorité, surtout pendant les fêtes traditionnelles où l’alcool est souvent présent." Au-delà de la conduite en état d'ivresse, des conséquences tragiques sont à craindre si des solutions appropriées ne sont pas mises en œuvre.







