La police de Seine-Saint-Denis a mis fin à la cavale d'un homme évadé de la prison de la Santé à Paris, huit mois après son évasion. L'arrestation a eu lieu le 29 décembre, dévoilant une affaire complexe, révélée par le parquet de Bobigny.
Le suspect a été interpellé à 22 heures, suite à une alerte lancée par le petit ami de son ex-compagne. Cette jeune femme, âgée de 23 ans, a informé les autorités qu'elle se sentait « séquestrée depuis l'après-midi » par son ancien partenaire, connu pour des antécédents de violences conjugales. Ces détails ont été confirmés par le procureur Eric Mathais.
L'individu, qui était en fuite depuis son évasion le 18 avril 2025, s'était introduit chez son ex-compagne pour voir leurs deux jeunes enfants, âgés de 2 et 3 ans. Malgré la situation tendue, la victime n’a pas subi de violences physiques. Le Figaro indique qu'elle avait invité son ex chez elle dans un élan de bonne volonté, sans se douter du danger. Les agressions conjugales sont un problème sérieux en France, où les autorités tentent de trouver des solutions pour protéger les victimes.
Selon une source proche de l'enquête, le suspect purgeait une peine pour des infractions qui ne comprenaient pas des violences conjugales, ce qui a pu contribuer à son comportement. Sa garde à vue est en cours, et il pourrait être confronté à des charges supplémentaires.
Cette affaire met en lumière les défis auxquels la justice française est confrontée en matière de violences domestiques. Des experts appellent à une meilleure coordination entre les services de police et les structures d'aide aux victimes pour éviter de telles situations à l'avenir.







