Jerôme Despey, président du Salon international de l'agriculture, a annoncé que l'édition 2026 se tiendra comme prévu, du 21 février au 1er mars à la Porte de Versailles. Malgré une ombre pesante sur la présence des bovins, l'événement s'annonce essentiel pour le dialogue entre agriculteurs et consommateurs.
Cela fait plus de six décennies que le Salon international de l'agriculture, un événement phare du calendrier agricole français, organise des rencontres et des échanges. Despey a souligné l'importance croissante de cet événement. "Aujourd'hui plus que jamais, le Salon est nécessaire pour créer du lien entre ceux qui pratiquent l'agriculture et la société", a-t-il déclaré.
Cependant, la question de la présence des bovins est au cœur des préoccupations. En raison de l'épidémie de dermatose nodulaire contagieuse, qui a dévasté plusieurs troupeaux, l'incertitude demeure sur la participation des bovins. "Prétendre que nous avons un contrôle total serait irresponsable", a commenté Despey, tout en faisant écho aux inquiétudes des éleveurs face aux protocoles d'abattage en cas de contagion.
Ce contexte sanitaires met en lumière les tensions entre les agriculteurs et les autorités. "Lorsque des règles draconiennes sont imposées, la confiance s'effrite. Il faut trouver un juste équilibre", a déclaré un expert du secteur à France Info.
Pour garantir la sécurité, des mesures sanitaires rigoureuses seront mises en place. Despey a promis que chaque aspect de la santé animale sera surveillé de près, affirmant que "lorsqu'il s'agit de vivant, il ne peut y avoir de négligence".
Le Salon de l'agriculture 2026 attirera plusieurs centaines de milliers de visiteurs, avec une palette variée d'exposants et d'activités, dont la célèbre vache Biguine, une race Brahman venant de Martinique. Cet événement reste un symbole fort, illustrant le patrimoine agricole français et l'engagement des professionnels.
En définitive, l'édition 2026, bien qu'entourée de doutes, représente une occasion unique de célébrer l'agriculture. Le président du Salon a conclu : "Nous allons nous concentrer sur l'essentiel : le lien entre l'homme et la nature, et la passion qui anime notre métier".







