Vendredi, les agriculteurs membres de la Coordination rurale ont mis fin à leur blocage de l’autoroute A20 à Brive-la-Gaillarde, après une semaine de rassemblements. En signe de protestation contre les décisions gouvernementales concernant l’abattage systématique des bovins dû à la dermatose nodulaire contagieuse, ils ont livré une image forte : chantant la Marseillaise avec un genou à terre, face aux gendarmes.
Cette manifestation n'est pas passée inaperçue sur les réseaux sociaux, notamment pour l'intensité de l'émotion dégagée par les agriculteurs. Ceux-ci, réunis au nombre de 70, avaient précédemment alerté l'opinion sur la menace que représente l'éventuelle propagation de cette maladie pour leurs exploitations, comme l'indique Le Parisien.
Un message de paix et de détermination
Avant leur départ, deux membres de la Coordination rurale se sont dirigés vers les forces de l'ordre pour exprimer leur souhait de désengagement pacifique. "Nous ne voulons pas de violences", ont-ils insisté. Alexandre Clare, président de la CR19, a déclaré : "Le premier qui jette un projectile sera exclu. Nous avons une bonne image et souhaitons conserver le soutien du public", reportant les revendications et la résilience de leurs valeurs de manière positive, comme le précise La Montagne.
La tension est palpable au fur et à mesure que des renforts militaires arrivaient sur place. Les agriculteurs ont souhaité quitter le site en vitesse, estimant qu'appeler à la répression n'était pas la solution. Ils ont d’ailleurs exprimé leur admiration envers les forces de l'ordre, affirmant qu'y avoir recours n'était pas la meilleure approche.
Finalement, en guise de geste symbolique avant de quitter l’autoroute, les agriculteurs ont déversé cinq bennes de déchets sur la chaussée. Cela a conduit à des opérations de nettoyage qui devraient s’étendre sur tout le week-end, a rapporté un média local.
Les répercussions de cette mobilisation demeurent à surveiller de près, alors que les éleveurs continuent de plaider pour l’avenir de leur profession face à la menace de la dermatose nodulaire. Ces événements soulèvent des questions essentielles quant à la sécurité sanitaire animale et à la manière dont les autorités gèrent de telles crises.







