Dans le Morbihan, les fêtes de fin d'année approchant, la brigade nautique de Quiberon renforce ses patrouilles pour protéger les parcs ostréicoles. Entre septembre et décembre, les gendarmes s'organisent pour dissuader les voleurs, un fléau qui se fait de plus en plus pressant dans cette région réputée pour ses huîtres.
Comme l’explique le major Cyril Thébault, « la surveillance doit être imprévisible. Les horaires et lieux des contrôles varient constamment pour surprendre les éventuels contrevenants ». Cette stratégie vise à rendre la tâche des voleurs plus compliquée, alors que les récoltes de fruits de mer, en particulier celles de crustacés comme les crabes et les homards, attirent un nouveau public durant la période des fêtes. La période critique s'étend généralement du 20 au 24 décembre, où la pression est à son comble.
« Même si le plus gros des huîtres a déjà été récolté, le marché des viviers reste hautement vulnérable », précise un expert en criminologie maritime interrogé par Ouest-France. Selon lui, les efforts de surveillance doivent être soutenus toute l'année, non seulement autour des fêtes. D'autant plus que l'ostréiculture joue un rôle crucial dans l'économie locale, comme le souligne le directeur de la Maison de l'Huitre à L'Erdeven.
Les gendarmes de la mer, avec leur expertise, s'engagent à assurer la sécurité de ces ressources précieuses afin de garantir la tranquillité des producteurs. Cette mobilisation communautaire est essentielle pour la durabilité de l'industrie de l'huître dans cette région, signifiant que la protection des parcs ostréicoles est une priorité non seulement pour la gendarmerie, mais aussi pour toute la communauté locale.







