Le débat sur la fiscalité des grandes entreprises rebondit alors que le gouvernement français envisage de réintroduire une surtaxe sur leurs bénéfices. Le ministre des Relations avec le Parlement, Laurent Panifous, a annoncé que cette mesure serait discutée lors des prochaines discussions budgétaires, prévues pour début janvier 2026.
Dans un contexte où le déficit budgétaire atteint 5,3 % du PIB, l'objectif est de ramener ce chiffre à 5 %, une ambition partagée par l’ensemble des partis politiques. "Nous avons un écart de neuf milliards d'euros à combler", a expliqué Panifous, soulignant les défis qui attendent le gouvernement dans la répartition des efforts fiscaux et des réductions de dépenses.
Initialement, le gouvernement espérait récolter environ quatre milliards d'euros grâce à cette surtaxe, un montant réduit par le Sénat. Depuis, plusieurs sources, dont le Monde, suggèrent que ce chiffre pourrait varier entre quatre et six milliards d'euros pendant les discussions.
Les associations d'entreprises, quant à elles, expriment leurs préoccupations face à cette mesure. Selon l'Union des entreprises de proximité, une telle surtaxe pourrait avoir des impacts négatifs sur l’investissement et l’innovation. D'autres experts en économie soutiennent cependant que ces mesures sont nécessaires pour maintenir l'équilibre budgétaire à long terme.
Alors que les discussions se poursuivent, il est clair que ce sujet va continuer à alimenter le débat public. La nouvelle lecture du budget, qui débute dès la semaine du 5 janvier 2026, promet d’être riche en enjeux et en tensions politiques.







