Le gouvernement français se prépare à un vote crucial avec l'introduction d'une loi spéciale pour prolonger le budget 2025. Ce projet, attendu en raison de l'impasse politique actuelle, doit être examiné dès demain à l'Assemblée nationale et au Sénat.
La situation devient de plus en plus pressante. Les discussions entre les membres de la commission mixte paritaire ont échoué à aboutir à un compromis sur le projet de loi de finances pour 2026, ce qui a conduit le gouvernement à agir rapidement. Comme l'indique Le Figaro, cette loi spéciale, présentée en Conseil des ministres, pourrait faciliter une continuité budgétaire essentielle avant la reprise des débats parlementaires prévue pour janvier.
Une urgence budgétaire à résoudre
"Nous devons absolument assurer un budget à la nation dès janvier", a déclaré Emmanuel Macron lors d'une réunion gouvernementale, selon les propos rapportés par Maud Bregeon, la porte-parole du gouvernement. Le budget de la France doit viser un objectif de déficit de 5 % tout en répondant aux priorités nationales. Cette loi spéciale, conçue pour maintenir la continuité de l'État, ne se limite pas uniquement aux discussions fiscales, mais se veut aussi un moyen de relancer les négociations budgétaires ultérieures.
Au-delà du cadre financier, des experts économiques soulignent l'importance de cette loi pour éviter un blocage total des services publics. Pierre Moscovici, ancien ministre des Finances, a déclaré : "Maintenir un budget opérationnel est crucial pour la stabilité économique". De plus, cette situation offre un cadre pour les futurs dialogues entre les différentes factions politiques, qui devront s'unir pour faire face aux enjeux financiers du pays.
Alors que le pays se prépare à un hiver économique difficile, cette initiative est une première étape vers la construction d'un consensus budgétaire essentiel. Le vote de la loi spéciale pourra ainsi donner à l'exécutif le temps et l'espace nécessaires pour approfondir les négociations autour du budget de 2026, tout en préservant les intérêts des contribuables français.







