Xavier Iacovelli, sénateur Renaissance des Hauts-de-Seine et vice-président du Sénat, a récemment abordé l'absence de budget pour 2026 dans une interview accordée à La Matinale de franceinfo. Il a confirmé que les discussions continueront jusqu'à la fin de l'année, suscitant l'espoir d'un compromis parlementaire sur le projet de loi de finances.
En effet, la France se trouve dans une situation délicate, avec un risque réel de se réveiller sans budget au 1er janvier. Le Conseil des ministres a donc présenté un projet de loi spéciale, destiné à garantir un service minimum tout en maintenant certains dispositifs en vigueur.
Iacovelli a défendu la stratégie du gouvernement, qui a choisi de ne pas recourir au 49.3, une décision qui vise à favoriser les discussions pour un compromis. "La situation actuelle nécessite une collaboration entre les acteurs politiques", a-t-il déclaré, soulignant que les échanges vont se poursuivre entre Noël et le jour de l'An.
Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics, a également fait savoir que le calendrier des parlementaires serait chargé. Les options telles que le 49.3 et les ordonnances demeurent sur la table, mais le Premier ministre a affirmé vouloir les éviter tant que possible. "Il prendra ses responsabilités si les discussions échouent", a assuré Iacovelli.
Cependant, l'absence d'un véritable dialogue, surtout avec certaines oppositions, complique les choses. Comme l'indiquent plusieurs analystes politiques, les partis d'extrême droite et d'extrême gauche semblent fermés à la négociation, ce qui laisse peu de place à l'optimisme. Iacovelli a donc appelé les partis modérés, tels que les Républicains et les Socialistes, à trouver un terrain d'entente.
Les conséquences de l'absence d'accord sont préoccupantes : le risque d'un déficit public alarmant et de services gouvernementaux complètement paralysés se profile à l'horizon. Les experts économiques avertissent qu'un budget non adopté entraînera un renouvellement des crédits précédents, ce qui ne pourrait qu'aggraver la situation économique.
En fin de compte, tout le monde espère que les discussions aboutiront à un accord bénéfique pour le pays, permettant d'éviter des mesures telles que des ordonnances qui pourraient nuire à l'intérêt collectif des citoyens, selon les propos d'Iacovelli.







