Le collège Jules-Verne du Soler, situé dans les Pyrénées-Orientales, a été le théâtre d'une mystérieuse série de malaises le vendredi 5 décembre 2025. Environ 239 élèves et 8 adultes ont été frappés par des nausées, des maux de tête et des vomissements, interrompant ainsi leur journée de cours. Les urgences de l'hôpital de Perpignan ont vu affluer de nombreux élèves avec leurs parents pour obtenir des soins.
Les services de santé ont rapidement mobilisé des équipes pour évaluer la situation. Parmi les élèves touchés, 13 ont nécessité une hospitalisation pour recevoir des soins visant à traiter leur déshydratation. Selon un rapport d'L'Indépendant, les symptômes étaient préoccupants, incitant les responsables de la santé à évaluer la situation avec la plus grande rigueur.
L'Agence régionale de santé (ARS) a immédiatement entrepris d'analyser le réseau d'eau du collège, excluant l'idée d'une contamination hydraulique, alors que des tests supplémentaires ont été lancés par la Direction départementale de la protection des populations (DDPP). Enquêteurs et responsables de la cantine passent les repas servis la semaine précédente au crible, cherchant l'origine de cette intoxication persistante qui soulève tant d'interrogations au sein de la communauté éducative.
Bien qu'un élève ait encore été placé en observation les jours qui ont suivi l’incident, la majorité des concernés a pu retrouver rapidement la santé. Les cours ont repris normalement le lundi suivant, mais l'inquiétude demeure parmi les parents. Un parent interrogé a exprimé sa préoccupation : "C'est une situation alarmante. Nous avons besoin de réponses claires et rapides de la part des autorités."
Cette affaire rappelle les récentes alertes sanitaires dans d'autres établissements de France, où des intoxications alimentaires similaires ont été observées. Des experts en santé publique notent que les investigations menées dans des situations telles que celle-ci sont cruciales pour prévenir de futurs incidents. La situation est suivie de près, tant par les autorités que par les médias locaux, garantissant ainsi une transparence nécessaire.







