La Poste a annoncé un retour à la normalité presque complet ce jeudi, 25 décembre, après avoir subi une cyberattaque qui a sérieusement affecté ses services en ligne en début de semaine. Bien que le suivi des colis soit de nouveau opérationnel, quelques anomalies subsistent encore.
Mercredi, La Poste avait déjà constaté une nette amélioration, le site laposte.fr, particulièrement touché, étant accessible à nouveau, même si des difficultés demeuraient concernant le suivi des colis. Jeudi, l'entreprise a confirmé une progression positive, expliquant : « Le suivi de colis sur le site a également repris. Certains colis pourraient ne pas y figurer encore, mais cela reste très marginal ».
Cette attaque, survenue à un moment crucial de l'année, coïncidait avec la période des fêtes, au cours de laquelle La Poste gère une charge de travail considérable, triant et distribuant près de 180 millions de colis au cours des deux derniers mois. Selon les déclarations de l'entreprise, « 5,5 millions de colis » ont été traités depuis le début de l'attaque, avec une journée record de « 2 millions de colis » le 24 décembre.
La Poste a indiqué avoir déposé plainte, précisant qu'aucune donnée sensible n'avait été compromise. L'attaque se classait comme une opération de « déni de service », qui consiste à surcharger les sites web d'un arsenal de requêtes pour les rendre inaccessibles. Selon le parquet de Paris, le groupe de hackers prorusses NoName057 a revendiqué l'attaque, bien qu'il soit conseillé de prendre cette affirmation avec précaution, car celle-ci pourrait être opportuniste. Le Monde souligne que ce type d'attaques est devenu courant, en particulier pendant les périodes de forte activité.
Des experts en cybersécurité rappellent l'importance cruciale de la sécurité des systèmes d'information, surtout dans des organisations traitant des volumes importants de données sensibles. « Il est essentiel d'évaluer et de renforcer la cybersécurité après de tels incidents », explique un consultant en sécurité, qui a ajouté que des mesures doivent être prises pour éviter d'éventuelles récurrences.







