Au cœur de l'actualité économique de la région Auvergne-Rhône-Alpes, la ville du Pont-de-Claix voit un projet industriel d'envergure émerger. Lors du dernier conseil régional, un vœu unanime a été voté pour soutenir le projet Exalia qui vise la reprise de l'usine Vencorex. Les élus, emmenés par Philippe Paliard (Les Républicains), ont rappelé l'importance de préserver ce site stratégique pour la chimie régionale.
Exalia, un projet prometteur porté par des industriels locaux et d'anciens employés de Vencorex, ambitionne de relancer la production de chlore et de soude grâce à des procédés décarbonés. Ce projet implique un investissement de plus de 80 millions d'euros sur deux ans, avec des promesses de création d'emplois allant de 250 à court terme à 1 000 d'ici 2035.
La situation est d'autant plus cruciale après la visite du ministre délégué à l’Industrie, Fabrice Pannekoucke, qui a souligné la nécessité pour l'État de tenir ses engagements afin que la région puisse jouer son rôle dans cette dynamique. Comme le précise le quotidien Le Monde, le soutien de l'État est perçu comme un facteur essentiel pour la relance de l'industrie chimique en France.
Dans un contexte où la chimie durable devient une priorité, la demande adressée à l'État pour clarifier son soutien à Exalia pourrait avoir des répercussions importantes sur la compétitivité de la région. Les experts en économie locale estiment que si l'État s'engage plus fermement, cela pourrait accélérer la transformation de l'industrie chimique et promouvoir un développement industriel responsable.
Au-delà des questions économiques, des enjeux sociétaux émergent avec la création d'emplois, un aspect fondamental du projet Exalia. La région Auvergne-Rhône-Alpes se trouve ainsi à un tournant décisif, où le soutien à l'innovation et à une chimie durable pourrait devenir le levier d'une renaissance industrielle.







