Le 10 décembre, un cas de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) a été identifié dans le village de Luby-Betmont, près de Tarbes, incitant la préfecture à instaurer des zones de protection et de surveillance dans un périmètre de 50 km. En conséquence, environ une centaine de communes des Pyrénées-Atlantiques sont désormais sous haute surveillance.
Cette maladie virale, qui ne touche que les bovins, s'est répandue rapidement, incitant les autorités à ordonner l'abattage d'un troupeau de 60 animaux dans un effort pour contenir la contagion. La préfecture a demandé aux éleveurs de respecter strictement les mesures de biosécurité et a imposé la vaccination obligatoire dans les zones concernées, les coûts étant entièrement couverts par l'État.
« Le respect des mesures sanitaires est essentiel pour éviter une propagation incontrôlée de la maladie », a déclaré le préfet des Hautes-Pyrénées. Il a également exprimé sa solidarité envers les agriculteurs pendant cette période difficile. Pierre Moureu, vice-président de la chambre d’agriculture des Pyrénées-Atlantiques, souligne la gravité de la situation : « Les éleveurs vivent des moments pénibles ; l'abattage d'un troupeau est un défi psychologique et financier immense. »
La chambre d'agriculture a mis en place un suivi active de la situation, avec une vigilance particulière sur les mouvements d'animaux entre régions. Les agriculteurs de Béarn s'inquiètent des conséquences potentielles sur leurs exploitations, d'autant plus que des animaux de zones touchées auraient pu entrer sur leur territoire.
Pour plus d'informations sur cette crise sanitaire, restez connectés à nos futures mises à jour. La solidarité et l'engagement des communautés sont primordiaux pour faire face à cette situation alarmante, comme le souligne le message de la FDSEA 47 qui critique la gestion actuelle de la santé animale.







