Ce mercredi 10 décembre, la Ville de Nîmes a marqué un tournant décisif en signant sa première convention territoriale globale (CTG) en collaboration avec la Caisse d’allocations familiales (CAF). Cet accord vise à renforcer l'harmonie entre les politiques sociales et éducatives sur le territoire, révélant une ambition d’amélioration des services dédiés à la petite enfance et à l'inclusion numérique.
Un projet au service de l'enfance et de la parentalité
La municipalité de Nîmes mise sur une mise en réseau efficace qui concerne plusieurs services municipaux ainsi que plus de 430 organisations associatives. Ce rapprochement aboutit à la création d'un Projet Social de Territoire, une initiative qui favorise la gouvernance partagée. La Ville met également en avant l'importance des outils numériques, tels qu'une plateforme dédiée aux professionnels et un observatoire social actuellement en phase expérimentale pour structurer les actions futures.
Parmi les priorités identifiées, on trouve la petite enfance et la parentalité. Cela inclut l'actualisation des projets des crèches municipales, le renforcement de la coordination santé avec une nouvelle coordinatrice, ainsi que le développement d’initiatives préventives et de soutien à la parentalité. Ces mesures sont de plus en plus nécessaires face aux défis actuels, comme l’a souligné la sociologue Claire Dufour dans une récente interview : « Le soutien aux familles est crucial, surtout dans des périodes d’incertitude. »
Inclusion et éducation à l'honneur
Le numérique est également un axe essentiel, destiné à harmoniser les outils administratifs pour simplifier les démarches en ligne et améliorer la cohérence des tarifications. À ce propos, le maire de Nîmes a déclaré : « Nous devons intégrer le numérique dans tous les aspects de la vie quotidienne pour garantir une inclusion efficace. »
Par ailleurs, l'inclusion sera renforcée grâce à la création d'un comité de suivi et au lancement d’un pôle éducatif inclusif nommé Marie-Curie. L'objectif est de tester un contrat mutualisé entre la Ville et l’Éducation Nationale pour les Accompagnants d'Élèves en Situation de Handicap (AESH-API), en phase avec les directives nationales sur l'éducation inclusive.
Des ambitions clairement définies jusqu'en 2030
La convention établit des objectifs ambitieux pour la période 2026-2030 : créer un Service public de la petite enfance (SPPE), diversifier l'offre d'accueil et soutenir la parentalité. La municipalité entend aussi favoriser la mixité sociale pour accroître l'attractivité de son territoire. En matière de politique publique de l’enfance, le développement des compétences psychosociales et l’amélioration de l’articulation entre les différents acteurs éducatifs figurent parmi les priorités. La Ville de Nîmes semble ainsi déterminée à devenir un modèle d'engagement pour l'enfance et l'éducation, en adéquation avec les attentes sociétales contemporaines.







