Dans une confrontation inattendue, Donald Trump a exprimé son indignation face aux articles de presse qui s'interrogent sur sa santé et son énergie. Sur son réseau social Truth Social, il a qualifié ces reportages de "sédition, peut-être même de trahison", visant particulièrement le New York Times.
Au cours d'un long message, il a dénoncé ce qu'il considère comme une campagne de désinformation orchestrée pour "diffamer et rabaisser" la présidence américaine. Selon Trump, qui a 79 ans, "aucun président n'a jamais travaillé aussi dur que moi!" Il a souligné qu'il venait de passer des examens médicaux rigoureux, affirmant qu'il les avait "brillamment" réussis.
La réaction du New York Times ne s'est pas fait attendre. Nicole Taylor, porte-parole du quotidien, a rappelé que les médias ont une responsabilité journalistique de fournir des informations sur l'état de santé des dirigeants, ajoutant que Trump avait lui-même salué les enquêtes similaires concernant ses prédécesseurs. "Nous appliquons le même intérêt au président actuel," a-t-elle affirmé. Les critiques de Trump envers Joe Biden, souvent accusé de sénilité pendant la campagne électorale, font écho à cette situation.
D’après des experts, de telles réactions peuvent s’avérer contre-productives. Le journaliste politique Frédéric Thibault a partagé son avis, notant que "cette bataille contre les médias pourrait accentuer les doutes plutôt que de les dissiper". Au-delà des mots, les faits ne manquent pas non plus. En effet, plusieurs observateurs ont remarqué que Trump semblait parfois fatigué lors d'événements publics, ce qui a nourri les spéculations.
Récemment, Trump a été vu avec d’hématomes sur la main et des chevilles enflées, mais une déclaration de la Maison Blanche a minimisé ces préoccupations, invoquant des causes bénignes telles que des "serrages de main fréquents" et un traitement à base d'aspirine.
Les enjeux sont clairs; à l'approche des prochaines élections, la vitalité du président est scrutée de très près. Dans ce contexte, Trump a insisté lors d'un récent rassemblement en Pennsylvanie qu'il est conscient de son énergie, proclamant : "Quand je ralentirai, je le saurai. Mais ce n'est pas le cas actuellement." Cette déclaration témoigne de sa volonté de rester une figure énergique sur la scène politique.







