Dans une démonstration marquée par la solidarité, le groupe d’opposition 100 % Lot-et-Garonne, dirigé par Pierre Chollet, a décidé de boycotter la séance du Conseil départemental du 19 décembre afin de rejoindre les agriculteurs en colère. Conscients de la gravité de la crise agricole, ces élus ont opté pour la présence sur le terrain plutôt que pour un débat jugé insignifiant.
Évoquant la situation désastreuse des exploitants agricoles, Pierre Chollet a déclaré : "Nous avons été confrontés à un choix difficile, mais il était évident que notre présence aux côtés des agriculteurs était prioritaire. La crise agricole a atteint un niveau critique, et nous ne pouvons rester les bras croisés alors que nos agriculteurs souffrent." Ce ras-le-bol a poussé la Coordination Rurale 47 à organiser un rassemblement devant la préfecture dès 10 heures, où élus, agriculteurs et citoyens se réuniront pour exprimer leur indignation face à leurs difficultés croissantes.
Les élus, dans une déclaration officielle, ont souligné que leur engagement s’inscrit dans une démarche de soutien active envers le milieu agricole, essentiel pour l’économie locale. Ils ont affirmé : "Notre rôle est de défendre les intérêts des agriculteurs, d'autant plus en cette période critique où chaque voix compte. Nous ne pouvons ignorer les enjeux qui pèsent sur l'agriculture du Lot-et-Garonne." Ces préoccupations sont partagées par de nombreux acteurs du secteur qui appellent à une prise de conscience générale.
La crise que traverse l'agriculture en France touche de nombreux départements, et les agriculteurs demandent des actions concrètes pour améliorer leur situation. Selon des experts du secteur, "l'absence de politiques de soutien efficaces met en péril l'avenir des exploitations". Ils exhortent les gouvernements à prendre des mesures urgentes pour rétablir un équilibre entre les coûts de production et les prix de vente, une préoccupation qui a également résonné lors des récentes manifestations à travers le pays.
Avec cette mobilisation, les élus et les agriculteurs espèrent peser dans les discussions à venir, afin que les préoccupations du monde rural soient enfin prises en compte dans l’élaboration des politiques agricoles.







