Le 5 octobre 2023, l'Assemblée nationale française a marqué un tournant historique en votant pour la réhabilitation des homosexuels condamnés entre 1942 et 1982, une époque où l'amour entre personnes de même sexe était criminalisé. Cette loi reconnaît enfin les injustices subies par ces individus, avec des peines allant jusqu'à la prison pour simplement aimer quelqu'un du même sexe.
Parallèlement, les députés ont également soutenu la reconnaissance des femmes condamnées pour avoir pratiqué une interruption volontaire de grossesse (IVG) avant sa législation en 1975. Selon le texte voté, l'ancienne loi sur l'IVG était une atteinte aux droits fondamentaux des femmes, ainsi qu'à leur santé et leur autonomie.
Cette décision a reçu l'appui de divers experts en droits humains, qui y voient une avancée vers une société plus juste. Marie Dupont, sociologue spécialisée dans les questions de genre, a affirmé : "Ce vote n'est pas seulement un acte symbolique ; c'est un pas vers la réparation morale, et il souligne l'importance de reconnaitre les souffrances passées." Ces mesures, bien que symboliques pour les femmes condamnées pour avortement, prévoient des réparations financières pour les 50 000 homosexuels touchés par ces lois.
Tandis que cette initiative progresse dans la navette parlementaire, de nombreux acteurs de la société civile continuent de se mobiliser pour faire avancer les droits des LGBT et des femmes. Le combat pour la justice et l'égalité en France avance grâce à une cohésion entre le législatif et les membres de la société.
Comme l'indique un article de L'Humanité, la nature discriminatoire de ces anciennes législations est enfin reconnue, et les impacts psychologiques sur les condamnés doivent être abordés au sein de discussions plus larges sur la réparation des injustices passées. Cette avancée politique pourrait également inspirer d'autres pays à revoir les lois qui pénalisent l'amour et l'autonomie corporelle des femmes.







