Après un infarctus survenu dans la nuit du 28 au 29 novembre, Stéphane Delpeyrat-Vincent, le maire de Saint-Médard-en-Jalles, reprend progressivement ses activités municipales. Suite à une hospitalisation et à la pose d'un stent à l'hôpital Haut-Levêque, l'élu a décidé de prendre un mode de travail allégé. Dans une déclaration, il a indiqué se rendre à la mairie si nécessaire, mais en évitant les activités trop exigeantes : « Je vais me ménager quelques semaines, notamment avec les fêtes qui approchent », a-t-il précisé.
À l’approche du conseil municipal programmé le 17 décembre, où le budget primitif 2026 sera voté, Delpeyrat-Vincent a choisi de ne pas présider cette séance : « Participer aux débats, qui peuvent durer plusieurs heures, ne serait pas raisonnable », a-t-il souligné. Son premier adjoint, Jean-Luc Trichard, sera chargé de diriger la réunion, s’assurant que tout se déroule sans heurts. Ce conseil est particulièrement crucial, car il marquera la fin de son mandat et pourrait influencer les élections municipales à venir en mars 2026.
La situation financière de la commune est jugée stable, sans hausse d'impôts prévue, grâce aux efforts d'économie réalisés au cours des dernières années. « Notre situation est meilleure qu'en 2020 », a affirmé le maire, confiant quant à l'issue des débats.
Ce retour à la vie normale s'accompagne d'un fort engagement envers la santé publique. Delpeyrat-Vincent a exprimé son souhait de continuer à promouvoir des actions de prévention et des soins à travers le centre municipal de santé de Saint-Médard-en-Jalles. « Les interventions rapides des pompiers et du personnel soignant m'ont sauvé », a-t-il ajouté, remerciant les services d'urgence d'avoir agi rapidement lors de son malaise.
Les experts en santé soulignent que la prise en charge rapide des urgences cardiaques est essentielle, comme l’explique le Dr Sophie Bernard, cardiologue à Bordeaux : « Chaque minute compte lors d’un infarctus, et une bonne réponse des services d’urgence peut faire la différence entre la vie et la mort. » Delpeyrat-Vincent, désormais plus conscient de l'importance de la santé, recommande à tous de ne pas négliger les signaux de leur corps.
Bien qu'il ait l'intention de reprendre ses responsabilités avec prudence, il prévoit de retrouver un rythme de travail plus normal, en intégrant des activités de rééducation comme la marche et le vélo dans son quotidien. « À 58 ans, je n'avais jamais été hospitalisé pour autre chose qu'une blessure liée au rugby », a-t-il confié avec une pointe d'humour. « Cela montre que nous ne sommes jamais à l'abri et qu'il est crucial de prendre soin de sa santé. »







