Les discussions autour d'un plan de paix pour l'Ukraine continuent d'évoluer, alors que Washington a récemment proposé des ajustements significatifs. Au cœur des négociations figurent des questions cruciales comme le statut des territoires de Donetsk et le sort de la centrale nucléaire de Zaporijjia. Le secrétaire général de l'Otan, Mark Rutte, a exprimé son optimisme quant à une possible coopération entre les États-Unis et l'Europe face à la crise ukrainienne, tout en restant sceptique sur la volonté de Vladimir Poutine d'accepter une véritable solution pacifique.
Malgré les efforts diplomatiques, des observateurs notent que le président russe n'affiche pas de signes de détente et reste déterminé à poursuivre ses objectifs territoriaux. Dans un discours récent, Sergei Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères, a rappelé l'importance de résoudre les causes profondes
du conflit, notamment l'élargissement de l’Otan, qu'il considère comme une menace. Des experts, tels que François Heisbourg, analysent que la pression militaire pourrait s'intensifier tant que les discussions restent stériles.
Pourtant, du côté ukrainien, le président Zelensky a souligné que tout compromis devra être validé par un référendum
au sein du pays. Cette position met en lumière le désir ukrainien de préserver son intégrité territoriale tout en cherchant à apaiser les tensions. Les États-Unis, quant à eux, envisagent des mesures telles que le retrait de certaines troupes russes, mais les détails restent flous.
Alors que les alliés européens expriment leur volonté de soutenir l'Ukraine, la recherche d'un consensus demeure délicate. D'après les informations relayées par le média Les Echos, un plan alternatif a été soumis à Washington, dispensant des espoirs de relance des pourparlers. Dans cette optique, les mois à venir seront décisifs pour la situation en Ukraine, tout en gardant un œil vigilant sur la position russe.







