L’Agavip (Association Gardoise d’Aide aux Victimes) играет a crucial role in providing essential assistance to victims of criminal offenses in the Gard department. En 2025, l’organisation a intensifié ses efforts, offrant un soutien juridique et psychologique, ainsi que menant des enquêtes sociales en préparation des comparutions immédiates.
Avec des bureaux d'aide aux victimes situés à Nîmes et à Alès, ainsi que dans divers points d’accès au droit à travers le Gard, l'Agavip a su se rendre accessible à ceux qui en ont besoin. Les bureaux de Nîmes sont ouverts du lundi au vendredi, tandis qu'à Alès, l'association reçoit les victimes sur une base réduite durant trois jours par semaine. De plus, des intervenants sociaux travaillent directement dans les brigades de gendarmerie afin de fournir une aide immédiatement après qu'une plainte soit déposée.
« Nous constatons que beaucoup de victimes viennent nous voir à différents moments de la procédure pénale, que ce soit avant ou après avoir déposé plainte, » explique un membre de l'organisation, soulignant l’importance de l'accompagnement durant ces moments difficiles. Cette dynamique est soutenue par une collaboration étroite avec des avocats, garantissant ainsi que les victimes soient bien informées de leurs droits et des démarches à suivre.
Les demandes les plus fréquentes concernent le fonctionnement de la justice et le déroulement de leur procédure. En 2025, l’Agavip a pris en charge environ 2 200 victimes, témoignant d'une activité soutenue. Parmi celles-ci, près de 43 % des entretiens étaient liés à des violences intrafamiliales, une problématique qui reste préoccupante malgré les efforts consécutifs au niveau national pour lutter contre ce fléau. La montée en puissance de services tels que ceux de l'Agavip est essentielle dans ce contexte.
Mais l’activité de l’Agavip ne s’arrête pas là. L’association joue également un rôle significatif dans le suivi des personnes mises en cause dans des affaires pénales, assurant un contrôle judiciaire socio-éducatif. Cela comprend la vérification des obligations imposées par la justice, garantissant que les auteurs d'infractions respectent les conditions de leur libération. Les intervenants socio-judiciaires sont ainsi chargés de réaliser des rapports réguliers pour assurer la réinsertion des individus dans la société.
Les enquêtes sociales rapides, vitales pour les comparutions immédiates, sont également en hausse. En 2025, près de 1 900 enquêtes avaient été réalisées, un chiffre qui souligne la montée de l'activité de l'Agavip dans ce domaine. L’association s'engage résolument à offrir des solutions pérennes, faisant de la protection des victimes une priorité incontournable.
Alors que les statistiques montrent une stagnation relative des cas, l'urgence demeure d'augmenter les soutiens visibles pour ceux qui souffrent. Des experts insistent sur la nécessité d'une coordination entre les différentes institutions et associations pour garantir une réponse adaptée aux besoins des victimes, reflétant ainsi les enjeux d'une société qui se doit d'agir contre l'inacceptable.







