Un homme originaire de Lettonie a été placé en détention après la découverte d'un système d'espionnage avancé à bord d'un ferry ancré à Sète, dans l'Hérault. Ce dispositif pourrait permettre de prendre le contrôle du navire à distance, ce qui a suscité des inquiétudes importantes concernant une possible ingérence étrangère.
"C'est une affaire très sérieuse", a déclaré Laurent Nunez, le ministre de l'Intérieur, dans une interview à Franceinfo. "Des individus ont tenté d'accéder à un système de traitement de données d'un navire", a-t-il poursuivi, en indiquant que les enquêteurs explorent la piste d'une implication étrangère.
Cette découverte fait écho à un climat de méfiance accrue en matière de cybersécurité, notamment face aux récentes menaces planant sur les infrastructures maritimes. Les autorités françaises collaborent avec la DGSI pour analyser les ramifications de cette ingérence. Selon un expert en cybersécurité, "de telles intrusions visent non seulement à déstabiliser, mais aussi à collecter des données stratégiques".
Des enquêtes antérieures ont montré que les ferry et autres moyens de transport sont devenus des cibles privilégiées pour les opérations d'espionnage, renforçant l'importance d'une vigilance constante. plusieurs médias, dont Libération, ont relayé les faits marquants entourant cette affaire, qui pourrait avoir des répercussions importantes sur les relations internationales.
Affaire à suivre pour connaître l’ampleur de cette menace et le potentiel impact sur les lignes maritimes en Méditerranée.







