Le 3 décembre 2025, au tribunal correctionnel de Caen, une aide-soignante a été déclarée non coupable d'avoir maltraité une nonagénaire atteinte d'Alzheimer dans une maison de retraite à Carpiquet, Calvados. Les accusations, portées par une dame de compagnie, ont mis en lumière les défis rencontrés par le personnel soignant dans les établissements pour personnes âgées.
Selon des sources locales, l'incident aurait eu lieu le 24 juin 2024, lorsque la dame de compagnie a observé des gestes qu'elle a qualifiés de violents lors de la toilette de la patiente. Elle a affirmé que l'aide-soignante avait laissé à plusieurs reprises une serviette couvrir la nonagénaire, qui n'était "quasiment pas consciente".
Au cours de l'audience, l'aide-soignante a affirmé qu'elle avait simplement effectué son travail dans le respect des procédures établies. Son avocate, Me Dupont, a souligné que le manque de personnel et le stress quotidien peuvent mener à des malentendus, mais que les accusations portées ici n'étaient pas fondées.
Ce cas a suscité un débat plus large sur la qualité des soins dans les maisons médicalisées pour personnes âgées, avec des experts de la santé s'interrogeant sur les conditions de travail du personnel. Le Dr Martin, gériatre, a déclaré à Le Monde que "la pression sur les aides-soignants peut parfois conduire à des situations ambiguës qui, malheureusement, alimentent des allégations de maltraitance".
La relaxe de l'aide-soignante soulève ainsi des interrogations importantes sur la vulnérabilité des personnes âgées et la nécessité d'un soutien accru pour ceux qui s'occupent d'elles.







