Alfredo Diaz, un ancien gouverneur de l'État de Nueva Esparta et fervent critique du président Nicolás Maduro, a été retrouvé mort dans sa cellule le 6 décembre 2025. Âgé de 55 ans, il était en détention depuis juillet 2024, accusé de « terrorisme » et d'« incitation à la haine ». Son décès, confirmé par des membres d'organisations de défense des droits humains, soulève de nombreuses questions quant aux conditions de sa détention.
Arrêté en plein cœur de la crise post-électorale, Diaz avait dénoncé les fraudes lors de l'élection de 2024, où l'opposition, dirigée par Edmundo Gonzalez Urrutia, avait clamé victoire malgré la réélection de Maduro. son avocate a indiqué qu'il aurait dû être libéré pour des raisons médicales, ce qui rend sa mort encore plus suspecte. Selon le journal Libération, des experts en droits humains s'alarment des violences infligées aux prisonniers politiques sous le régime de Maduro.
Des vidéos circulant sur les réseaux sociaux montrent des manifestations de sympathie pour Diaz, avec des citoyens demandant justice pour cet opposant au régime. Des responsables politiques en exil, tels que l'ancienne présidente du Parlement Juan Guaidó, ont également exprimé leur indignation, affirmant que sa mort illustre la persécution des adversaires politiques au Venezuela. Dans un communiqué, Guaidó a déclaré : "Chaque décès est un acte de violence supplémentaire contre la liberté et la démocratie que nous continuons de combattre."
Alors que les appels en faveur d'une enquête internationale se multiplient, la communauté internationale ne peut rester indifférente aux souffrances endurées par les Vénézuéliens. Cette tragédie ne fait que mettre en lumière la lutte continue pour la justice et la liberté dans un pays dévasté par des années de crise politique et économique.







