Alors que l’Hérault commence à voir une décrue de ses eaux mercredi, Météo-France a placé le département en vigilance orange en raison des crues.
Dans son dernier bulletin, les prévisionnistes ont également maintenu l'Ardèche et la Drôme sous vigilance orange pour neige-verglas jusqu'à jeudi matin.
Le département de l'Hérault, qui avait été placé en alerte rouge pour crues exceptionnelles, a connu des niveaux de montées des eaux sans précédent depuis 1997, notamment à Agde, où les impacts ont été considérables. Les experts de Vigicrue indiquent que bien que les niveaux d'eau commencent à diminuer, de nombreux axes routiers restent inaccessibles.
À Agde, la décrue des eaux du fleuve Hérault est décrite comme « lente », et les prévisionnistes signalent que des surflows importants persistent encore.
Près de 1 400 clients demeurent privés d’électricité dans le département, particulièrement à Palavas-les-Flots, d'après les dernières informations d'Enedis. Le gestionnaire du réseau souligne que de nombreuses installations électriques étant toujours immergées, la réhabilitation des services ne pourra reprendre qu'une fois que la décrue sera suffisamment avancée.
Le niveau du fleuve, qui a atteint un sommet de 3,55 m lundi à 20H00, rappelle des événements similaires datant de 1997, où le fleuve avait enregistré 3,92 m, comme noté par Vigicrue.
Dans une autre région touchée par des conditions climatiques extrêmes, l'Aveyron fait face à des chutes de neige exceptionnelles, laissant environ 6 500 foyers sans électricité selon Enedis.
La nuit de mercredi à jeudi devrait apporter une perturbation neigeuse à travers Auvergne-Rhône-Alpes, avec des prévisions de chutes de neige allant jusqu'à 5 centimètres en plaine et plus dans les zones montagneuses. Cette situation pourrait compliquer la circulation en période de fêtes, tandis que des pluies verglaçantes sont aussi attendues dans le sud des départements concernés.
Face à ces événements climatiques, plusieurs experts en météorologie recommandent la prudence auprès des habitants des zones affectées, rappelant que ces phénomènes peuvent évoluer rapidement.







