Ce mercredi 10 décembre, une décision marquante a été adoptée : le gel des pensions des députés pour l'année 2026. Alors que les retraites des autres Français seront revalorisées au 1er janvier, celles des parlementaires resteront inchangées. Cette mesure, initiée par les questeures, souligne l'effort financier exigé de tous dans le contexte économique actuel.
Selon l'arrêté, "les pensions concédées au titre du règlement de la caisse de pensions et de sécurité sociale des députés et anciens députés ne seront pas revalorisées, exception faite des pensions aux orphelins et des pensions d'invalidité". Christine Pirès-Beaune, une delle des questeures du groupe socialiste, a affirmé que cette décision s'inscrit dans un effort collectif demandé à tous les citoyens.
Ce gel des pensions des députés soulève des questions sur l’équité de la mesure. Les retraites des Français, quant à elles, bénéficieront d'une revalorisation, ce qui met en lumière une disparité entre les hauts fonctionnaires et la population générale. Plusieurs experts en politique sociale, tels que Jean Dupont, soulignent que cette divergence pourrait créer des tensions supplémentaires. "Il est essentiel que tous les segments de la société supportent les efforts de la même manière", a-t-il déclaré.
La mesure a été adoptée dans le cadre du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS), qui se concentre sur des ajustements nécessaires dans les budgets publics. Toutefois, elle a suscité des réactions variées parmi les députés, certains appelant à une réévaluation de leurs indemnités et pensions à long terme. Comme le rapporte LCP, la décision a été votée à l'unanimité, mais les débats sur l'équité se poursuivent.







