Une enquête administrative menée sur le spectaculaire cambriolage du Louvre, survenu le 19 octobre 2025, a mis en lumière des lacunes alarmantes dans le système de sécurité du célèbre musée. Pendant cette audacieuse opération, un groupe de quatre individus a dérobé en seulement dix minutes des bijoux de la Couronne de France, évalués à 88 millions d'euros.
Les rapporteurs Noël Corbin et Pascal Mignerey ont présenté leurs conclusions devant la commission de la culture du Sénat, soulignant des problèmes majeurs dans le système de vidéosurveillance. Selon leurs observations, la couverture vidéo était insuffisante, et des problèmes de transmission d’informations ont également été identifiés. Laurent Lafon, président de la commission, évoque une « défaillance générale » qui a permis à ces voleurs d’agir en plein jour sans être repérés.
Des experts en sécurité, tels que Jean-Pierre Dufour, ancien responsable de la sécurité dans plusieurs musées parisiens, ont déclaré que des mesures immédiates devraient être prises pour réévaluer et renforcer la sécurité. « C’est inacceptable qu’un cambriolage de cette ampleur puisse se produire dans un endroit aussi symbolique », a-t-il affirmé.
Le fait que le butin demeure introuvable accentue la gravité de la situation, et plusieurs suspects, arrêtés depuis, sont en attente de jugement. Des experts renforcent l’idée qu’une refonte totale du système de sécurité est nécessaire pour éviter que de tels événements ne se reproduisent, assurant ainsi la protection des œuvres d'art et du patrimoine français.
La ministre de la Culture, Rachida Dati, promet des actions concrètes suite à ces révélations : « Nous devons garantir la sécurité de notre patrimoine. Aucun voleur ne devrait pouvoir se sentir en sécurité dans nos musées ».







