À l’approche des élections municipales de 2026, Bruno Bernard, le candidat écologiste à la métropole de Lyon, fait entendre sa voix en proposant une mesure audacieuse : l’ouverture du métro 24h/24 durant les week-ends et les nuits des 24 et 31 décembre. Cette initiative vise à répondre aux nouvelles exigences de mobilité tout en renforçant l’attractivité de la métropole, un concept déjà envisagé par des villes comme Londres, New York ou Barcelone.
Bernard évoque ce projet comme une solution pour les travailleurs aux horaires décalés, soulignant qu’il s’agit d’une question de justice sociale. En effet, il prétend que cette amélioration des transports en commun pourrait constituer un aspect structurant de l’offre de service public à Lyon, consolidant ainsi la position de la ville en tant que pionnière dans le domaine des transports nocturnes.
En s’appuyant sur des exemples étrangers, il explique que l’objectif est d’accroître la sécurité en déployant des équipes sur le terrain et de mettre un terme à l’angoisse générée par l’idée de rater le dernier métro. Par ailleurs, cette ouverture nocturne favoriserait une économie locale dynamique, en offrant un service fiable à ceux qui sortent le soir ou travaillent la nuit.
« Nos habitant(e)s méritent le meilleur service public », confie Bruno Bernard, en promettant que ce projet offrira « une liberté nouvelle » pour le quotidien des Lyonnais. Par cette initiative, il espère marquer un tournant dans le transport en commun en France, ajoutant que la mise en œuvre de cette proposition pourrait commencer dès l’année 2027.
De nombreux experts du secteur des transports s’enthousiasment à l’idée d’une telle initiative, saluant son potentiel pour réinventer les dynamiques urbaines. La question demeure : cette mesure sera-t-elle suffisante pour convaincre les électeurs lyonnais en vue des élections de mars 2026 ?







