Alors que le projet de loi de finances de la Sécurité sociale pour 2026 est sur le point d'être adopté, le projet de loi de finances (PLF) pour l'État connaît des turbulences. L'Assemblée nationale a voté le PLFSS le 9 décembre 2025, soutenu par les socialistes, espoir pour le gouvernement de Sébastien Lecornu. Cependant, le parcours du budget de l'État semble plus compliqué, surtout après son rejet par la majorité des députés lors de la nuit du 21 au 22 novembre 2025. Cette situation illustre les divisions croissantes au sein de l'Assemblée, exacerbées par la dissolution de celle-ci en juin 2024, à la suite des élections européennes.
Le calendrier parlementaire est serré : après le rejet, le texte a été renvoyé au Sénat, où il a été réexaminé. Le 4 décembre, les sénateurs ont adopté un remaniement significatif de la partie « recettes », faisant disparaître près de 8 milliards d'euros de recettes fiscales. Cette croisade pour redéfinir le budget de l'État se déroule en parallèle au PLFSS qui, malgré ses défis, avance sur un chemin plus favorable.
Au cœur des discussions, la commission mixte paritaire doit se réunir le 15 décembre pour harmoniser les divergent points de vue des deux chambres. Si un accord est trouvé, un vote déterminant suivra. Dans le cas contraire, il faudrait obligatoirement revenir sur la lecture du PLF à l'Assemblée, retardant d'autant le processus budgétaire crucial.
Les experts s'inquiètent des implications de l'absence d'un budget voté. Selon le site Les Échos, le gouvernement pourrait être contraint de prolonger le budget 2025 à travers une loi spéciale pour garantir la collecte des impôts jusqu'à l'adoption d'un nouveau projet. Cette manœuvre, bien que nécessaire, pourrait également entraîner des maux de tête supplémentaires pour l'exécutif, dans un contexte où la lueur d'espoir d'un accord semble s’éteindre.
En somme, le budget de l'État pour 2026 doit être finalisé d'ici la date limite du 31 décembre 2025. La situation est tendue, et chaque décision des parlementaires comptera alors que nous nous dirigeons vers de nouvelles échéances critiques. Il est temps pour les acteurs politiques de se montrer responsables et de prioriser le bien-être économique du pays.







