Le 9 décembre, l'Assemblée nationale a adopté le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) avec un score serré de 247 voix pour et 234 contre. Ce vote crucial a révélé les fractures au sein des différents groupes politiques et a mis en lumière l'importance d'un compromis dans un contexte politique tendu.
Le gouvernement, conduit par Sébastien Lecornu, a réussi à convaincre certains députés grâce à de longues négociations. Bien que des membres de l'opposition aient décidé d'exprimer leur désaccord, le Premier ministre a choisi de ne pas activer le 49.3 pour faire passer la réforme, une décision saluée par certains observateurs comme un acte de responsabilité. Franceinfo souligne que le taux d'absentéisme parmi les élus hostiles a aussi joué un rôle dans cette issue.
Parmi les votes, les socialistes se sont majoritairement prononcés pour, à l'exception de Paul Christophle, qui a choisi de s'abstenir. Olivier Faure, secrétaire national du PS, avait clairement incité ses camarades à soutenir le texte en mettant en avant la suspension de la réforme des retraites comme une victoire
En revanche, les Écologistes, bien que sous pression, ont décidé de s'abstenir. La députée Cyrielle Chatelain a évoqué une division au sein de son groupe, ce qui a amené certains de ses membres à voter pour tandis que d'autres sont restés neutres. Cette absence de consensus a mis en exergue les défis auxquels font face les partis aujourd'hui.
BFMTV a également noté la position nuancée des Républicains, divisés entre les appels à voter contre le projet et les recommandations de leur leader Laurent Wauquiez, qui plaidait pour l'abstention.
Les réactions au résultat du vote sont variées. Certains analystes estiment que cette adoption marquera une nouvelle étape dans la gestion des finances publiques, tandis que d'autres préviennent que le climat politique risque de rester tendu, notamment avec des élections à venir. Les députés de Ouest-France préviennent que la gestion de la Sécurité sociale pourrait devenir un enjeu majeur pour le gouvernement.







