Les tensions entre la Thaïlande et le Cambodge continuent de s'intensifier, avec des combats récents ayant causé au moins dix décès et entraîné le déplacement de près de 150 000 personnes. Les affrontements, qui ont ravi le long de la frontière depuis le 9 décembre 2025, défient les appels internationaux à la paix, selon des rapports de l'Agence France-Presse (AFP).
Les deux nations s'accusent réciproquement d'être à l'origine d'une escalade des violences, qui survient moins de deux mois après la signature d'un accord de cessez-le-feu sous l'égide de l'ancien président américain Donald Trump. Le ministre cambodgien des Affaires étrangères a vivement dénoncé les frappes aériennes menées par la Thaïlande, soulignant la nécessité de protéger la souveraineté nationale.
Le Premier ministre cambodgien, Anutin Charnvirakul, a exhorté ses troupes à défendre le territoire. Il a déclaré sur les réseaux sociaux : « Nos forces doivent se battre partout où l'ennemi attaque », évoquant une militarisation croissante des zones frontalières et l'engagement de l'armée cambodgienne après une période de retenue.
À la suite des combats, des milliers de civils ont fui les régions touchées. Les autorités estiment que 125 000 personnes se sont déplacées du côté thaïlandais, tandis que plus de 21 000 ont été contraintes de fuir au Cambodge. Les informations indiquent que les combats ont conduit à des pertes parmi les soldats et les civils, rendant la situation humanitaire de plus en plus précaire.
Alors que le conflit perdure, certains experts craignent que la récurrence des hostilités ne mène à une déstabilisation régionale. Selon des analystes, une résolution pacifique semble de plus en plus lointaine, en particulier avec les développements récents et l'implication d'autres acteurs internationaux. Les discussions sur un cessez-le-feu doivent reprendre rapidement pour éviter une nouvelle escalade fatale.







