Dans une opération nocturne récente, les États-Unis ont réalisé des frappes aériennes au nord-ouest du Nigeria, visant spécifiquement des groupes liés à l'État islamique (EI). Cette action a été confirmée par Daniel Bwala, porte-parole du président nigérian, qui a décrié la collaboration croissante entre l'EI et des groupes jihadistes locaux comme Lakurawa.
Bwala a souligné que l'EI utilise le Sahel comme point d'entrée, facilitant ainsi un échange d'équipements et de formation avec des gangs en activité dans la région. Selon des rapports de Franceinfo, ces frappes ont causé des pertes humaines, mais l'identité précise des victimes reste incertaine.
La menace posée par les jihadistes se manifeste également au voisinage du Nigeria, avec une activité persistante au Niger, au Burkina Faso et au Mali, où ils perpétuent une insurrection violente contre les gouvernements locaux. Des experts en sécurité, comme le chercheur nigérian Ayo Adeyemi, estiment que le renforcement des frappes américaines pourrait être une réponse essentielle pour contrer l'influence croissante de l'EI dans la région.
Les conséquences de ces frappes pourraient avoir un impact durable sur la dynamique sécuritaire en Afrique de l'Ouest, provoquant potentiellement une intensification des actions militaires de la part d'autres nations, comme le montrent les récentes déclarations du ministre de la Défense nigérian. Dans ce climat de tension, la coopération entre les nations alliées se révèle cruciale pour endiguer la vague de violence qui affecte l'ensemble du Sahel.







