Suite à la tragique fusillade survenue à l'université Brown, la ministre de la sécurité intérieure, Kristi Noem, a déclaré une "pause" dans la délivrance des visas diversité, un programme utilisé par l'individu responsable de cette violence. Claudio Manuel Neves Valente, l'auteur de la fusillade sur le campus, était entré aux États-Unis en 2017 grâce à ce visa et avait obtenu une carte verte. "Cet individu déplorable n'aurait jamais dû être admis sur notre territoire," a-t-elle affirmé sur le réseau social X.
Cette décision s'inscrit dans une tendance de durcissement de la politique migratoire sous l'administration Trump. Le président a décidé de restreindre l'octroi de visas à plusieurs catégories de demandeurs, y compris ceux souffrant de certaines pathologies. De plus, lors de crises récentes, comme l'attaque à Washington où une militaire a perdu la vie, des mesures temporaires ont été mises en place pour suspendre les décisions d'asile.
Le drame de Brown a laissé deux étudiants, Ella Cook et Mukhammad Aziz Umurzokov, morts, et a blessé neuf autres. Cette tragédie réactive le débat sur le contrôle des armes à feu et la sécurité sur les campus américains. En 2024, le site Gun Violence Archive a rapporté plus de 16 000 morts par arme à feu, sans compter les suicides.
La présidente de l'université Brown a réagi en soulignant : "Rien ne pourra jamais vraiment réparer les vies brisées par la violence armée. Mais nous devons maintenant avancer vers un processus de guérison et de rétablissement." En effet, la fusillade de l'université Virginia Tech en 2007, qui avait coûté la vie à 32 personnes, reste gravée dans la mémoire collective comme l'une des plus meurtrières.
Des experts en sécurité nationale s'expriment également sur ces questions, arguant que des mesures plus strictes sur l'immigration pourraient avoir un impact significatif sur la sécurité nationale, mais soulignant aussi l'importance d'un débat équilibré sur les droits des immigrants et la nécessité d'une réforme globale des armes. Les défis posés par la violence armée continuent d'être une source de préoccupation constante aux États-Unis, nécessitant des réponses concrètes tant sur le plan législatif que social.







