Bruxelles (Belgique) – Selon Eurostat, l'inflation dans la zone euro a connu un maintien à 2,1 % sur un an en novembre, offrant un répit aux économistes qui anticipent une pause de la Banque centrale européenne (BCE) lors de sa prochaine réunion de politique monétaire. Cette estimation, révisée à la baisse par rapport à l'évaluation initiale de 2,2 %, découle d'une légère diminution des hausses de prix pour les denrées alimentaires non transformées et les biens industriels, hors énergie.
Les experts soulignent que l'inflation sous-jacente, excluant les éléments volatils comme l'énergie et l'alimentation, demeure inchangée à 2,4 % sur un an, corroborant un niveau stable observé le mois précédent. Alors que la BCE se prépare à examiner ses taux d'intérêt, cette constance dans l'inflation incite à un maintien prolongé des taux directeurs. La BCE avait déjà procédé à une série de baisses de taux entre juin 2024 et juin 2025 au cours d'une période marquée par un recul significatif de l'inflation, qui avait atteint un pic de 10,6 % en octobre 2022, en grande partie dû à la flambée des prix de l'énergie provoquée par le conflit en Ukraine. Depuis, l'inflation a nettement décroché, atteignant le seuil cible de 2 % fixé par la BCE, ce qui renforce les prévisions d'un statu quo.
Un économiste de l’institut français d’analyse économique a indiqué : "La tendance actuelle est encourageante, mais il est essentiel de rester vigilant face aux risques inflationnistes potentiels, notamment la volatilité des prix de l'énergie durant l'hiver." Cela laisse entrevoir une ambiance plutôt optimiste quant aux futures décisions monétaires. La BCE, ayant maintenu son taux de dépôt à 2 % depuis juillet, semble prête à prolonger cette période de calme, permettant ainsi à l'économie de stabiliser ses bases.







