Le jeudi 25 décembre, la quiétude du quartier des Aubiers à Bordeaux a été brisée par des coups de feu tirés place Ginette-Neveu, un lieu tristement célèbre pour être un point de deal de drogue. À 22h30, un véhicule a surgi de manière inattendue, et un des occupants, armé d'un fusil d'assaut, a ouvert le feu sur un homme se trouvant sur la place.
La victime, un individu portant un gilet pare-balles, a été touchée par au moins trois balles et s'est effondrée sur le sol, gravement blessée. Après une intervention rapide des secours, il a été transporté à l'hôpital, où son état a été qualifié de critique, et il se trouve actuellement entre la vie et la mort, selon des informations relayées par Le Monde.
Peu après les faits, les forces de l'ordre ont retrouvé le véhicule impliqué dans la fusillade. Deux suspects, originaires du nord de la France, ont été interpellés dans une ruelle de la commune de Bruges. Ils ont été placés en garde à vue et sont interrogés dans le cadre de l'enquête menée par la brigade criminelle de la Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS).
Les habitants du quartier, qui continuent de vivre dans la peur et l'anxiété, dénoncent une insécurité croissante. Un résident, qui a souhaité garder l'anonymat, a déclaré : "Ce n'est pas la première fois que nous faisons face à de tels incidents. Il est temps que la situation change pour notre communauté." Selon des experts en criminologie interviewés par France Info, la recrudescence de la violence dans certaines zones urbaines est souvent liée à un manque de ressources sociales et de soutien communautaire.
Cette fusillade illustre une réalité complexe qui dépasse les simples actes de violence. Elle soulève des questions sur les politiques publiques, la sécurité et la résilience des quartiers populaires en France.







