Le contrôle des colis Shein à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle a révélé des résultats alarmants. Lors d’une opération menée récemment, les douanes ont déclaré que 25 % des articles hors textiles étaient « non conformes », comme l’a rapporté Le Parisien. Ce chiffre s’inscrit dans une série d’initiatives gouvernementales visant à contrôler des produits potentiellement dangereux importés de Chine.
Le 6 novembre dernier, en présence de ministres, les autorités douanières avaient ouvert tous les colis Shein arrivant à Roissy pendant 24 heures. Au total, 320.474 colis, représentant plus de 500.000 articles, ont été inspectés. Les résultats sont préoccupants : un taux de non-conformité de près de 25 % a été observé, pouvant inclure des « contrefaçons », des « absences de marquage sur des produits cosmétiques » et des « non-conformités aux normes relatives aux jouets ».
Ce bilan, bien qu’inquiétant, représente une amélioration par rapport aux premières estimations qui annonçaient 80 % de non-conformité sur un nombre réduit de colis. Les autorités douanières attribuent ce résultat à des changements dans la politique commerciale de Shein, qui avait temporairement limité ses ventes à des articles de sa propre marque.
Les risques pour la santé publique et la sécurité des consommateurs ne doivent pas être sous-estimés. Des experts en régulation du marché soulignent que ces résultats mettent en lumière les dangers potentiels de produits non conformes, comme des jouets dangereux et des appareils électroménagers défectueux.
Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics, a déclaré que cette opération de contrôle avait pour but de limiter l’entrée de produits nuisibles sur le territoire français. Elle a insisté sur l’importance de renforcer les mesures de sécurité sur les articles importés, notamment après que des rapports précédents avaient alerté sur un nombre élevé de contrefaçons et de produits potentiellement dangereux sur le marché.
Le gouvernement français reste déterminé à améliorer les normes de sécurité pour les Importations, une question d’autant plus cruciale à l’heure où le e-commerce connaît une ascension fulgurante.







