Après un week-end de protestations à travers la France, les agriculteurs continuent de se mobiliser ce lundi 15 décembre contre l'abattage des bovins affectés par la dermatose nodulaire contagieuse (DNC). À Montpellier, l'action la plus significative se déroule sur le rond-point d'entrée de l’autoroute A9, entre Vendargues et Baillargues.
Ce qu'il faut retenir des manifestations
- C'est la troisième journée consécutive de mobilisation contre l'abattage des troupeaux touchés par la dermatose bovine.
- La Confédération paysanne exige des "blocages partout", l'arrêt total des abattages, ainsi qu'une vaccination élargie, condamnant une gestion qu'elle qualifie d"plus effrayante que la maladie elle-même".
- La ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, est attendue en Occitanie pour annoncer une campagne de vaccination et rencontrer les représentants syndicaux.
Au petit matin, les manifestants sont déjà présents sur le rond-point d’accès à l'autoroute A709, exprimant leur mécontentement face à une décision qu'ils jugent injuste et inappropriée. À 6 heures, une douzaine de personnes démarraient la journée devant la circulation, suscitant un début de congestion à cet endroit stratégique.
Le porte-parole de la Confédération paysanne a déclaré : "Nous sommes ici pour défendre notre métier et notre dignité. L'abattage massif doit cesser, nous demandons à être entendus". Cette mobilisation, qui rassemble des agriculteurs de différentes régions, est une réponse directe à une politique gouvernementale jugée trop répressive. Des manifestations similaires ont eu lieu à Lyon et Clermont-Ferrand, témoignant d'un mouvement plus vaste à l'échelle nationale.
La campagne de vaccination promise par le gouvernement est perçue comme une lueur d'espoir, mais elle reste insuffisante pour beaucoup. "Il est impératif que nous ayons des solutions durables, pas seulement une réponse temporaire", a ajouté un agriculteur cité par Le Monde. L'urgence est de trouver des alternatives à l'abattage, notamment des options de traitement et de prévention qui garantiraient la santé du cheptel.
Alors que les discussions se poursuivent, les agriculteurs maintiennent la pression. La situation sur le terrain reste tendue, et les manifestants sont déterminés à faire entendre leur voix jusqu'à ce que des changements significatifs soient mis en œuvre.







