À la suite d'un décès, l'inventaire du patrimoine du défunt est une étape cruciale pour ses héritiers. Ce bilan inclut tant les biens immobiliers que mobiliers, tout en tenant compte des objets qui, bien que n'ayant pas nécessairement une grande valeur financière, sont chargés de souvenirs. Parler de la valeur sentimentale de ces biens est essentiel, pourtant, la loi ne l'intègre pas dans le calcul des héritages.
Des biens évalués uniquement sur leur valeur marchande
Lors de la succession, les biens du défunt sont évalués selon leurs valeurs vénales au moment du décès. Cela signifie que leur valeurs est définie par le prix de vente sur le marché, sans accorder d'importance aux souvenirs qu'ils évoquent pour les héritiers. Tous les biens sont traités sur la même base : leur prix potentiel sur le marché au jour du décès. Cette évaluation, souvent réalisée par un notaire, ne prend pas en compte les émotions liées à certains objets comme des bijoux de famille ou des souvenirs photographiques.
Établir un partage prenant en compte la valeur sentimentale
Bien que la loi ne reconnaisse pas la valeur sentimentale, il existe plusieurs façons de gérer le partage des objets appréciés. Les héritiers peuvent choisir d'organiser un partage amiable, où ils s'accordent sur des lots de biens, en cherchant à satisfaire les souhaits de chacun. Cela nécessite une entente préalable pour que chacun reçoive des objets qui leur tiennent à cœur.
Alternativement, un testament peut être rédigé pour exprimer les désirs du défunt concernant certains objets ayant une valeur affective. Une attribution préférentielle peut également être demandée pour des biens spécifiques qui sont particulièrement précieux pour un héritier. Ce processus requiert toutefois l'accord de tous ou, en cas de désaccord, l'intervention d'un juge.
Favoriser le dialogue entre héritiers
Pour que le partage des biens ait lieu sans conflits, un dialogue ouvert est essentiel. Les héritiers devraient discuter de leurs préférences et des significations attachées aux objets, facilitant ainsi un partage harmonieux. Cette approche collaborative peut aider à minimiser les tensions et à respecter la mémoire du défunt, tout en sauvegardant des souvenirs précieux.







