Lorsque l'on traite de la succession, une question souvent négligée est celle des crédits en cours de remboursement. En effet, au moment du décès, les dettes ne disparaissent pas, mais font partie des biens transmis aux héritiers. Bien que cela puisse sembler inquiétant, il existe des solutions pour protéger vos proches.
Les crédits, un passif à considérer
Lors du décès d'une personne, l'ensemble de son patrimoine est transmis à ses héritiers. Cela inclut non seulement les biens, tels que les propriétés et les comptes bancaires, mais également les dettes en cours. Les héritiers peuvent choisir d'accepter la succession dans son intégralité, de la recevoir à concurrence de l'actif net, ou de renoncer complètement à la succession. Ainsi, ils ne seront pas tenus d'utiliser leurs propres fonds pour régler les dettes, à condition de choisir la renonciation.
Le rôle protecteur de l'assurance emprunteur
L'assurance emprunteur, souvent exigée lors de la souscription d'un crédit immobilier, joue un rôle clé en cas de décès de l'emprunteur. Ce type d'assurance garantit le remboursement du prêt, prenant en charge le capital restant dû. Si l’assurance est en vigueur, les héritiers n'ont rien à payer, et le prêt sera soldé directement par l'assureur, leur permettant ainsi de conserver les biens concernés sans dette associée.
Des stratégies pour anticiper la transmission des dettes
Pour éviter que vos proches ne se retrouvent face à des dettes écrasantes, il est prudent d'anticiper. D'abord, examinez et adaptez votre assurance emprunteur pour vous assurer qu'elle couvre l'intégralité de vos prêts. Une bonne gestion de votre patrimoine est également essentielle, envisagez des outils tels que l'assurance-vie. Enfin, il est conseillé d'informer vos proches de l'existence de vos crédits et des contrats associés, tout en conservant ces documents dans un lieu facilement accessible.







